Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Je suis, donc je marche

05/10/2011 00:02

Je suis, donc je marche


Au nombre des ouvrages parus à la rentrée figure La société des égaux de Pierre Rosanvallon. L’auteur prétend y refonder l’idée d’égalité après que celle-ci est tombée en panne. Il rappelle qu’à l’heure de la Révolution française, l’égalité était appréhendée comme « une façon de faire la société, de produire et de faire vivre le commun ». Loin de désigner la seule redistribution des richesses, elle était considérée comme « une qualité démocratique ».

Samedi 1er octobre, sous une pluie de soleil estival, les parisiens ont eu l’occasion d’appréhender la « qualité démocratique » de notre modernité souriante en divers endroits de la capitale.

Enième réplique du séisme DSK, la « Marche des salopes » réunissait une centaine de manifestantes, expérimentant l’ivresse joyeuse et communicative du pas cadencé, de Montparnasse au Panthéon. Légères et court vêtues, elles dénonçaient tout à la fois « le sexisme », « la culpabilisation des victimes de viol » et « les réflexions désagréables dans la rue quand on s’habille bien ».

On ne sait s’il s’agissait là de soutenir Tristane Banon, confrontée la semaine dernière à celui qu’elle accuse d’agression, ou de prolonger l’euphorie que n’aura pas manqué de provoquer, chez les féministes, l’opération « mademoiselle » du collectif OLF. Quoiqu’il en soit, les actions éparses et désordonnées menées depuis quelques mois par les militantes de la cause des femmes auront beaucoup nui à leur crédibilité. En proposant « d’Oser le clito » comme on dénonce le viol, elles brouillent la frontière entre condamnation légitime d’un crime et mise en scène pathétique d’une frasque médiatique. En mettant dans le même sac de l’inégale répartition des tâches ménagères – qui relève de la liberté de s’organiser comme on l’entend au sein de sa maisonnée – et le problème de l’iniquité salariale hommes-femmes, qui nécessiterait quant à lui un vrai débat politique, les indigné-es achèvent de semer la confusion, au point qu’on ne peut plus prononcer le mot « féminisme » sans générer désormais une salve de rires gras.

Cependant que les « salopes » coléraient dans leur coin, quelque 900 personnes participaient quant à elles à la première « Roma Pride », une marche pour la dignité des « Roms, Tsiganes, Gitans, et Gens du voyage. Au-delà des oraisons traditionnelles contre la « stigmatisation » et autres « discriminations », les organisateurs vilipendait « les nombreuses confusions volontairement entretenues entre catégories administratives, nationales, culturelles et entre Roms, Tsiganes, Gitans et Gens du voyage. Celles-ci fabriquent, pour mieux la désigner, une population qui serait homogène et viscéralement dangereuse pour la République ». C’est sans doute pour mettre un terme à toute cette confusion que les participants avaient décidé de s’unir dans leur diversité et de communier dans leur hétérogénéité.

Avant que ne débute la « Pride », Domique Sopo, président de SOS-Racisme, diffusait ubi et orbi le communiqué des associations organisatrices. Celui-ci proposait, « dans une ambiance citoyenne, festive et revendicative », de réclamer « le respect pour tous les Européens de la liberté de circulation, un des fondements essentiels de la construction européenne. Ceci implique notamment l’intégration de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen ». Que voilà une bonne idée ! Après avoir œuvré sans relâche pour que devienne totale la libre circulation des capitaux et des marchandises, attelons-nous désormais à accroître celle des êtres humains. Les pauvres du monde entier ne sont-ils pas le carburant dont les « globocrates » ont besoin pour exercer la pression à la baisse sur les salaires qui leur permet d’accroître leurs profits ? Quant aux pays de l’Est de cette Europe mal élargie, continuons de les intégrer sans exigences ni conditions. Et, loin de les inviter à protéger leurs minorités, congratulons-les pour les manifestations anti-Roms qu’ils tolèrent sur leur sol en acceptant que leurs victimes viennent s’échouer sur le notre.

Quoiqu'il en soit, des diverses "Marches" aux multiples "Pride", quand on voit le nombre de militants de tous poils qui battent le pavé pour exalter leurs différences au nom de l’égalité, et qui crient leur petite souffrance en espérant arracher ainsi leur part d’onction victimaire, on se dit que Rosanvallon s’est décidemment trompé de livre. Les « égaux » ont du plomb dans l’aile. Et c’est plutôt La société des ego qu’il aurait dû nous donner à lire.

Coralie Delaume

Lire et relire :
Chez OLF, il manque une case
CLICK
Les féministes contre DSK : infortune de la fausse vertu CLACK
Féminisme : les maux et les images CLACK

http://l-arene-nue.blogspot.com/






Debout la République à la rencontre d’économistes français et allemands sur l’avenir de la monnaie unique

04/10/2011 23:52

Debout la République à la rencontre d’économistes français et allemands sur l’avenir de la monnaie unique


Les politiques sacrificielles pour le sauvetage de la monnaie unique sont aujourd’hui de plus en plus remises en causes par des économistes des deux rives du Rhin.

Réunis autour de Michel Robatel, industriel, et de Roland Hureaux, des économistes français et allemands réalistes sur l’échec de l’euro, débattront des solutions pour sortir notre continent du chaos économique actuel.

Notre mouvement, représenté par Maguy Gired, Secrétaire Départemental du Rhône, qui délivrera un message de Nicolas Dupont-Aignan assistera aux interventions d’économistes de renom sur la vision comparée de nos deux pays sur l’avenir de notre continent tels que Jean-Jaques Rosa (IEP Paris), Jacques Sapir (EHESS), Gérard Lafay (Paris II), Alain Cotta (Université Paris-Dauphine), Wilhem Nölling (Université de Hambourg), Wilhelm Hankel (Université de Francfort-sur-le-Main), ou Joachim Starbatty (Université de Tübingen).

Vendredi 7 octobre de 9h à 17h, forum « France-Allemagne : visions comparées de l’organisation monétaire de l’Europe », Institut d’études politiques de Lyon, 14 avenue Berthelot, Lyon 7ème

http://www.debout-la-republique.fr/IMG/pdf/Invitation_FR-DE_09-2011_1_.pdf

PDF - 736.8 ko
Invitation





Merci Jean-Louis Borloo !

04/10/2011 23:45

Merci Jean-Louis Borloo !


C’est le coup de théâtre du dimanche soir : Jean-Louis Borloo a annoncé que finalement, il ne serait pas candidat à la présidence de la République en 2012. Une décision que j’avais anticipée en avril dernier et qui rebat les cartes, plutôt dans le bon sens.

L’ami du président  

Dimanche soir, l’ancien numéro 2 du gouvernement, qui réalisait pourtant des scores encourageants dans les sondages, autour de 7%, a donc décidé de ne pas y aller. « La dynamique des centres n’est pas suffisante pour atteindre le second tour ». Une telle justification est extrêmement douteuse. Après tout, Nicolas Sarkozy, à nouveau en baisse après un petit sursaut, ne dispose que d’un petit matelas d’une vingtaine de pourcents et la campagne n’était pas commencée.
Bref, même si c’était loin d’être gagné, l’extrême impopularité du président de la République pouvait rebattre les cartes sachant que les campagnes présidentielles sont longues. Coincé entre Hollande, Bayrou et Joly d’une part et le président sortant, le capital de départ du président du Parti Radical n’était pas négligeable. En fait, la vraie raison est sans doute qu’il prenait des voix à Nicolas Sarkozy et risquait de mettre en danger sa qualification pour le second tour.
Car, comme je l’avais souligné en avril dernier, Jean-Louis Borloo n’a jamais coupé les ponts avec l’Elysée. Il n’a jamais critiqué le président pour ne pas insulter l’avenir. On peut se demander après coup si son opération n’était pas en partie téléguidée. S’il avait davantage gêné le Modem que l’UMP, il serait peut-être aller au bout. Mais là, il ne faisait que gêner le président sans espoir de victoire. Pourquoi alors aller jusqu’au bout d’une campagne longue, coûteuse et difficile ?

Une clarification du paysage 
Mais au final, cette opération est plutôt positive. En effet, la multiplication de candidats tournant autour du centre, tous fervents partisans de l’intégration européenne et de la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux parasitait notre démocratie. A quoi bon avoir tant de clones idéologiques qui ne se distinguent que par des détails. En voici un de moins. Au pire, Hervé Morin pourrait y aller, s’il n’a pas peur du ridicule. Mais son ego pourrait le lui faire oublier…
Au final, difficile de savoir qui sera gagnant. Nicolas Sarkozy arrivera-t-il à récupérer une partie de ses électeurs ? François Bayrou pourra-t-il en profiter pour revenir sur un score à deux chiffres. François Hollande, le candidat normal, tirera-t-il les marrons du feu ? En tout cas, mieux vaut avoir un seul candidat centriste car cela simplifie le paysage politique qui n’a que faire de ces candidats interchangeables qui disent tous la même chose dans la crise actuelle.
Et puis, surtout, c’est une bonne nouvelle pour Nicolas Dupont-Aignan. Dominique de Villepin, qui a abandonné la présidence de République Solidaire au grand désespoir de ses troupes, qui ne comprennent pas bien sa stratégie, semble devoir définitivement faire l’impasse sur la présidentielle. Même si le président de Debout la République porte d’autres idées, un paysage moins encombré lui permettra de les faire passer d’autant mieux quand la campagne commencera.
Et pour ceci, merci Jean-Louis Borloo. Votre candidature n’apportait strictement rien à la campagne, avec un discours trop proche de ceux de François Bayrou ou François Hollande. Votre absence permettra de clarifier le débat et c’est une très bonne chose.
Laurent Pinsolle





NDA en Gironde les 13 et 14 octobre prochain

04/10/2011 00:25

NDA en Gironde les 13 et 14 octobre prochain


Nicolas Dupont-Aignan sera en Gironde les 13 et 14 octobre.

Il en profitera pour rencontrer les adhérents et sympathisants du département.

http://www.debout-la-republique.fr/NDA-en-Gironde-les-13-et-14.html






lundi 3 octobre 2011Les victoires du protectionnisme en Amérique du Sud

04/10/2011 00:05

lundi 3 octobre 2011Les victoires du protectionnisme en Amérique du Sud


8.3% : c’est la croissance du PIB Argentin prévue en 2011, une performance à peine inférieure à celle de la Chine. Un pays très intéressant puisqu’outre le fait d’avoir cassé son lien avec le dollar en 2002, il mène une politique ouvertement protectionniste, comme son voisin Brésilien.

L’Argentine renforce son arsenal protectionniste

 


C’est The Economist du 24 septembre qui revient sur les nouvelles mesures prises à Buenos Aires et Brasilia. L’hebdomadaire britannique détaille comment l’Argentine, qui en avait marre d’importer 96% de ses téléphones mobiles, a réussi à imposer à RiM d’assembler des Blackberry en Argentine, même si le coût du travail y est 15 fois supérieur à celui de l’Asie, par la mise en place de quotas qui limitaient les importations. L’objectif est de réduire les importations à 20% du marché.
L’Argentine impose même aux entreprises qui importent des produits de développer des activités d’exportation, comme ce vendeur de Porsche, Nordenwagen, qui s’est trouvé contraint d’investir dans le vin et les fruits et légumes ! Le gouvernement a également récemment introduit des limites aux rachats de terres par les étrangers (la Chine notamment). Enfin, une entreprise est considérée comme étrangère à partir du moment où 25% de son capital est détenu à l’étranger.

Le Brésil, encore et toujours protectionniste

 


Le Brésil n’est pas en reste. L’augmentation de la part des véhicules importés sur le marché automobile, de 16 à 23% depuis 2009, a provoqué l’instauration d’une taxe de 30% pour tous les véhicules fabriqués en dehors du Mercosur. Les nouvelles taxes mises en place par le gouvernement font également en sorte que les tablettes produites au Brésil sont un tiers moins cher que celles fabriquées à l’étranger. Foxconn va donc ouvrir une usine au Brésil pour produire des iPads.

Le Brésil refuse également que l’exploitation de ses ressources pétrolières se fasse principalement au profit d’entreprises étrangères, qui ne peuvent que prétendre au titre de partenaire minoritaire de l’entreprise nationale Petrobras. Comme en Argentine, le Brésil a introduit des limitations drastiques à l’achat de terres agricoles, suite aux achats massifs de Pékin. Cette décision aurait provoqué l’annulation de pas moins de 15 milliards de dollars d’investissement dans le domaine.

L’Europe, victime de moins en moins consentante de l’anarchie commerciale

 


Ce qui est intéressant avec ces deux exemples, c’est qu’il s’agit de deux pays dont l’économie va bien. Certes, l’inflation est trop élevée en Argentine, mais le taux de chômage, qui avait dépassé 20% en 2002 est retombé à 7.3%. Bref, le protectionnisme, bien utilisé, peut permettre la croissance. Mieux, au contraire, il semble plutôt un pré requis pour la croissance. Les ayatollahs de l’anarchie commerciale oublient bien souvent qu’il est au cœur de la réussite économique asiatique.

Ces exemples sont particulièrement intéressants parce qu’ils touchent des produits (Blackberry, iPad) que plus personne en Europe n’imagine pouvoir faire produire ici. Que Buenos Aires parvienne à le faire montre qu’il ne s’agit que d’une question de volonté politique. S’il est évident que l’UE pourrait imposer des quotas visant à augmenter la production de téléphone en Europe, cela montre que la France pourrait imposer à Apple ou RIM de faire assembler leurs produits localement.

Keynes avait bien raison : un développement économique harmonieux suppose un équilibre des échanges commerciaux, comme il avait essayé de le faire reconnaître dans la charte de la Havane. Malheureusement, les imbéciles qui nous gouvernent ont fait du libre-échange une religion qui ne peut pas être remise en cause, à droite par adhésion au libéralisme, à gauche, par un internationalisme qui rejette toute notion de frontières, comme un principe quasiment sataniste.

Bref, merci à l’Amérique Latine et à l’Asie de montrer qu’au contraire, la croissance économique se conjugue avec le protectionnisme. Reste à se battre contre les préjugés qui dominent qui se fracassent contre le mur de la réalité. Heureusement, nous gagnons des points dans l’opinion.
Laurent Pinsolle





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